EMERAUDE COURTAGEEst-il plus difficile d'obtenir un prêt qu'il y a quelques mois ?
La remontée des taux récente et la baisse du taux d’usure sont deux facteurs qui en se combinant provoquent l’exclusion de nombreux dossiers de prêt et les demandeurs se voient alors recevoir un refus par leur banque. Une solution pour pallier cette difficulté est de passer par les services d’un courtier à Vannes qui pourra monter le dossier de prêt de façon à ce que le TAEG soit en dessous du taux de l’usure.
COMMENT S’EXPLIQUE CE DURCISSEMENT DES BANQUES POUR L’OCTROI D’UN CRÉDIT ?
Les taux ont augmenté depuis novembre 2019, où ils étaient à 1,12 %, pour se situer à 1,25 % en mai. Les taux de mai sont de plus supérieurs à ceux d’avril qui étaient de 1,17 %. Les taux actuels sont semblables à ceux de mai 2019.
Les taux en eux-mêmes ne sont pas très élevés dans l’absolu. Le problème qui occasionne les nombreux refus de prêts actuels est en fait lié à la faible différence entre le taux des prêts (TAEG) et le plafond des taux desdits prêts qui est fixé par le taux d’usure.
En effet, le taux d’usure est calculé en faisant la moyenne des taux des trois derniers mois que l’on majore d’un tiers. Dans une période de montée des taux importante en pourcentage mais minime en valeur car sur des taux proches de 1 %, la différence est très faible entre le taux de base bancaire et le taux d’usure fixé depuis le 1er avril et valable jusqu’au 1er juillet. Ce dernier est en l’espèce de 2,51% pour les prêts sur 20 ans et de 2,40% pour les prêts dont la durée est comprise entre 10 et 20 ans.
Ainsi, de nombreux dossiers qui seraient passés sans difficultés quelques mois auparavant se retrouvent avec un TAEG supérieur au taux limite de l’usure, interdisant ainsi aux banques de prêter aux demandeurs.
Pour rappel, le taux annuel effectif global (TAEG) est constitué par le taux de base bancaire auquel s’ajoutent les frais de dossier qui peuvent monter jusqu’à 1 % du montant emprunté et le coût de l’assurance-crédit.
Une solution, comme le propose l’Association Professionnelle des Intermédiaires en Crédits (Apic), serait de changer le mode de calcul du taux d’usure qui est certainement actuellement plus adapté à des taux compris entre 3 et 7 %, mais qui se trouve être un facteur bloquant pour des taux proches de 1 %.
QUELLES SONT LES SOLUTIONS EN ATTENDANT UNE ÉVENTUELLE REMONTÉE DU TAUX D’USURE ?
Comme nous l’avons indiqué ci-dessus, le problème ne se situe pas au niveau du taux de base bancaire mais plutôt au niveau des frais de dossier et du coût de l’assurance-crédit proposée par les banques.
En effet, les assurances crédit des banques sont très onéreuses par rapport à celles proposées par des organismes spécialisés. De même, les frais de dossiers bancaires peuvent se négocier. En utilisant ces deux leviers, il est possible de faire rentrer dans une zone de taux acceptable un dossier qui serait refusé par la banque car au-dessus du taux d’usure.
Pour ce faire, en tant que courtier en crédit immobilier, Émeraude Courtage peut vous aider à monter votre dossier au mieux de vos intérêts et à obtenir un accord là où le dossier serait refusé ailleurs.